Maria c’est un véritable lieu de vie multi-générationnel, une histoire de partage et de voyage. À la fois restaurant et bar, Maria rythme vos journées et vos nuits, de midi à minuit !
Ici, la carte est gourmande, accessible et fait la part belle à la cuisson à la braise. Une cuisine gorgée de soleil et d’évasion pour une table généreuse, libre et dépaysante, qui célèbre la Méditerranée et l’Amérique latine.
Immersion en Italie avec les recettes authentiques de pastas, les pizzas, les antipasto, la charcuterie et les fromages transalpins. Clin d’œil à l’Argentine avec les viandes et poissons cuits au four à braise : côtes de bœuf fondantes, ribs maturés, porc Ibérique, carré d’agneau ou encore brochette de Saint-Jacques décuplent tous leurs arômes avec une empreinte subtilement fumée grâce à ce mode de cuisson unique en centre-ville !
Quand l’heure des apéritifs entre amis sonne, le bar à huître, les planches de charcuterie et le bar à mozza se partagent au gré de vos envies, accompagnés de cocktails, de champagne ou d’un bon verre de vin !
Maria c’est aussi un incroyable panorama sur la place Graslin, avec une belle terrasse bien exposée, offrant une vue grand angle sur le Théâtre, monument historique et emblématique du patrimoine nantais.
Déjeuners ou dîners tardifs, apéritifs entre amis, soirées festives… Maria vibre 7 jours sur 7 !
Maria est le reflet d’une femme moderne, généreuse, artiste, épicurienne, drôle… Nous l’avons imaginée italo-argentine, née au début du XX siècle. Voici son histoire…
Elle était belle, Maria.
Faisons-la “revivre” ici, à Nantes, là où son cœur à cesser de battre la mesure du tango, là où ses longs cils ont embrassé pour toujours son regard solaire. Bienvenue chez Maria, bienvenue dans la famiglia. Partageons ensemble sa cuisine, ses voyages, ses aventures…
Été 1928, Maria est encore jeune pour partir seule mais elle l’a décidé et préparé depuis de nombreux mois. Les valises sont prêtes, le transatlantique pour l’Argentine n’attend plus qu’elle. Il est l’heure de quitter l’Italie méridionale, sa terre natale, celle qui l’a vue naître et qui a vu naître sa mère, cette Italie si généreuse qui lui a tout donné, de son goût pour la cuisine du soleil à l’amour de recevoir et de partager.
Désormais, une nouvelle vie s’ouvre à elle ! Argentine, la terre paternelle… inconnue mais tellement bien racontée par son Padre, qu’elle l’a toujours sentie vivre en elle.
Après une merveilleuse traversée à bord du Conte Rosso, Buenos Aires lui tend les bras. Ces tous premiers pas posés sur le sol argentin sont le début d’une vie bouillonnante et pétillante. Mais Maria ne le sait pas, elle n’a pas encore rencontré Leandro.
Et puis c’est arrivé un lundi soir, le Gran Cafe Tortoni ne désemplissait pas, Maria y travaillait depuis quelques semaines. Sa beauté était le rayon de soleil de ce haut lieu portègne. Entre deux services, Maria enflammait la piste de la bodega au rythme du tango et du jazz. Aussi, elle y passait de longues soirées à refaire le monde avec les artistes et littéraires les plus en vogue : pianistes, poétesses, sociologues, hommes de presse, peintres, philosophes… de belles rencontres et un véritable bouillon de cultures s’ouvrait à elle.
Dès qu’il est entré au Tortoni ce fameux lundi, ce fut comme une évidence… elle se faisait régulièrement courtiser mais elle sut tout de suite que c’était avec lui que l’histoire s’écrirait. Le charismatique Leandro et la jolie Maria ne se quitteront plus.
Il était négociant en épices, une affaire qui tournait déjà depuis quelques années et qui connaissait un véritable essor. La recherche de nouvelles saveurs et le contrôle des plantations l’envoyait aux quatre coins du Globe. C’est alors à deux qu’ils allaient désormais parcourir le monde.
Les voyages nourrissaient le quotidien de Maria. Et dans les meilleures conditions. L’argent n’était pas un problème. Paquebots, palaces, Orient Express… C’est ainsi qu’elle eut l’incroyable chance de découvrir les plus grandes tables des cinq continents. Elle qui a toujours aimé la cuisine, chaque nouveau plat était un émerveillement. Pour autant, elle n’oubliait pas ses racines et dès qu’elle le pouvait, elle se mettait aux fourneaux pour préparer les recettes de son pays. En 1930, la naissance de leur unique enfant, Gian, venait cimenter d’autant plus leur vie trépidante.
Maria, Leandro et Gian vécurent ainsi 18 années somptueuses jusqu’au dernier souffle de Leandro en 1948.
Veuve à 40 ans, Maria est retournée vivre dans son Italie natale, des souvenirs plein la tête. Gian était devenu officier de la marine marchande et Maria était bien seule. Ses parents n’étaient plus là et sa sœur était partie en France, elle s’était amourachée d’un armateur nantais qui lui avait donné trois garçons avant de prendre la poudre d’escampette. Si fusionnelles petites filles, il fallait qu’elles se retrouvent, c’était le moment.
1950, Nantes se reconstruit, Maria aussi. La douceur de sa cadette et l’énergie des trois garçons l’aident à rebondir. La cuisine devient aussi un bon remède. l’Italie résonne à la maison, les amis viennent partager la vie de famille, les grandes tablées s’enchaînent, les souvenirs et les larmes deviennent moins amers.
Les années passent, la vie est belle et lui offre une nouvelle rencontre fabuleuse : Vittorio, un écrivain et pilote automobile très attaché aux terres africaines.
Maria aimait chez lui son incroyable culture et son ouverture d’esprit. Et l’idée de commencer une nouvelle vie à 45 ans, partagée entre Nantes et l’Afrique, lui donnait des ailes. Elle se laissait porter par la passion et s’offrit quinze années de fougue et d’effervescence avant de revenir vers son cocon familial nantais.
Les vingt dernières années de Maria à Nantes étaient bercées par les rires des repas improvisés et irradiés par le soleil de ses racines méditerranéennes. Elle est toujours restée belle et étincelante, distinguée et si moderne.
Voilà Maria telle que nous l’avons imaginée, la générosité incarnée. Une femme qui a en elle la beauté des gens entiers, ceux qui donnent tout par amour, sans calculer, simplement. Le luxe et les plaisirs de sa vie flamboyante lui avait laissé des étoiles dans les yeux, elle avait su donner et recevoir, et était restée profondément bienveillante. Ces années passées auprès de ses hommes lui avait permis de s’ouvrir au monde, de vivre des moments uniques, de se cultiver inexorablement.
Notre cadeau pour Maria et toutes les femmes qu’elle représente, c’est ici, comme une ode à la vie. Des envies d’évasion et beaucoup d’amour. Et puis l’envie de communiquer la générosité, l’élégance, le sens du partage à travers la cuisine d’Italie, d’Amérique Latine et d’ailleurs… Et d’en faire un véritable lieu de vie, comme une grande maison de famille, belle et pétillante.
Viva Maria.